2014-09-05_CR-CTSD
Voir le
compte-rendu
du CTSD principal d'avril mis à jour à l'issue du CTSD d'ajustement
de juin.
Voir les
mesures
de carte du CTSD d'ajustement du 5 septembre.
La paupérisation de l'enseignement
primaire se poursuit, avec cette caractéristique : tandis
que des moyens supplémentaires sont annoncés, que des classes de TPS et
des postes de maîtres supplémentaires sont créés, l'accueil minimal
n'est pas assuré : des petites sections se trouvent en liste
d'attente sans ouverture de poste alors qu'une TPS est
« créée » (en fait prise sur les moyens!), les maîtres
supplémentaires flambant neufs (ou survivants des années Sarkozy) se
trouvent basculés sur des postes vacants... Les REP+ non seulement ne
sont pas épargnés mais certains, comme Garcia-Lorca à Saint-Denis, sont
particulièrement touchés (7 postes vacants sur les 7 écoles...).
Des
moyens en trompe-l'oeil
Les postes vacants font leur retour,
malgré déjà 211 contractuels et une précarité qui s'enracine chaque
année davantage en dépit des discours officiels. Saint-Denis en a
particulièrement souffert avec une vingtaine de classes sans maîtreSse
le jour de la rentrée.
Les seuils sont les grands perdants
dans le jeu des promesses de moyens sans réalité budgétaire. Environ 80
écoles demeurent au-dessus des seuils, qui sont, rappelons-le, des
maximales et non des « moyennes » ou des « places
disponibles ».
SUD
avec TOUTES les écoles
Dans ces conditions,
nous refusons
d'appliquer le « realsyndicalisme » auquel nous convie la hiérarchie :
nous n'acceptons pas que soient rognés nos acquis, nous n'acceptons pas
d'ajuster nos revendications à l'austérité budgétaire, nous n'acceptons
pas de mettre sous le boisseau les demandes des collègues, même au-delà
des normes actuelles, parce que les réalités locales vécues au
quotidien ont bien plus de pertinence que les chiffres des fossoyeurs.
Nous continuerons donc à défendre pied à pied tous les collègues qui
s'adressent à nous. La réalité qu'ils nous imposent, nous la
combattons, l'accepter c'est renoncer à affirmer la nôtre, celle d'une
école riche pour tous.
L'UNSA
brise le front syndical
La regrettable nouveauté de ce CTSD, c'est que le front syndical,
maintenu depuis des années contre des cartes scolaires indignes, a été
brisé à l'issue de ce CTSD par l'UNSA.
L'abstention
de ce syndicat, à la surprise générale, a permis à l'administration de
valider sa carte sans laisser le temps aux écoles, dont
certaines ne savaient même pas qu'elles étaient menacées de fermeture,
de se mobiliser. En effet, seule l'unanimité syndicale contraint le
DASEN a reconvoquer un nouveau CTSD 8 jours plus tard pour valider la
carte. L'enjeu ? 8 jours pour mobiliser les écoles, les parents,
demander des audiences pour exposer les situations... En s'abstenant,
l'UNSA a coupé court à toute possibilité de mobilisation collective
avant validation de la carte, a interdit aux écoles de simplement
pouvoir présenter leurs arguments.
SUD Education
Vos
représentants CTSD 93
ctsd93@sudeduccreteil.org