| 1er degré | 2nd degré | Agents (IATOSS, administratifs, ATRF) | Interprofessionnel | Notre journal | Pédagogie | Précaires et non titulaires | Santé et Handicap | Tous les personnels | | COVID 19 | Réformes Lycée/Bac | Retraites |
Carrière et mouvement dans le 2nd degré
Téléchargez, lisez, imprimez, diffusez...
... et remplissez la fiche d’information écoles !
Le CTSD, comité technique spécial départemental, est l’institution qui a succédé au CTPD en 2011. C’est là qu’est décidée la répartition des moyens dans le département. Là que sont présentées aux syndicats
les suppressions de postes à venir.
Au CTSD, si les syndicats votent à l’unanimité contre la carte scolaire, celle-ci ne peut être adoptée... jusqu’à la semaine suivante : le DASEN reconvoque le CTSD, et ses « propositions » sont validées.
Le caractère démocratique de cette institution est donc très relatif...
Nous refusons de devenir les cogestionnaires de la misère imposée, pour conseiller à l’administration
de fermer un poste dans telle école plutôt que dans telle autre, d’éliminer des RASED plutôt que des ZIL... Représentants des personnels, nous transmettons les besoins exprimés par les écoles, nous les défendons de manière indiscriminée, refusant toute logique clientéliste.
Notre présence dans cette institution nous donne accès aux informations que nous pouvons ensuite transférer aux collègues. Etant donné son fonctionnement, il est bien évident que seuls ces derniers, en se mobilisant, pourront peser sur des choix politiques qui se situent en fait au niveau du ministère. Notre rôle d’organisations syndicales est donc celui-là : utiliser notre présence au CTSD pour informer les collègues, transmettre leurs revendications, impulser et aider les mobilisations qui permettront l’amélioration des conditions de travail.
Nos organisations se sont réunies pour travailler sur la carte scolaire d’abord pour regrouper nos forces et constituer un outil plus efficace au service des équipes. Par ailleurs, nous sommes persuadés que l’unité syndicale est une condition de la victoire. Atomisés face à l’administration, menant chacun nos luttes dans notre coin, nous ne pouvons rien. Ce travail conjoint, loin d’être exclusif, se veut donc une base pour un rassemblement le plus large possible.
« Les seuils ne sont pas gravés dans le marbre. »
M. Brison, DASEN (ex-IA) du 93
Depuis sa nomination, le DASEN ne cesse de s’en prendre aux seuils, tout en reconnaissant la situation catastrophique du 93.
Les seuils demeurent en effet la dernière variable d’ajustement après la réduction à peau de chagrin des réseaux d’aide :
des dizaines d’écoles les dépassent déjà sans ouverture ;
les nombreuses absences non remplacées conduisent
mécaniquement à augmenter le nombre d’élèves par classe ;
suppression des ZEP = suppression des seuils ZEP ?
Les seuils actuels (23 et 25 en ZEP, 25 et 27 hors ZEP) ont été acquis par la lutte de 98 : 3 mois de grève pour obtenir un vaste plan de rattrapage de la Seine-Saint-Denis. Ce qui a été obtenu il y a 14 ans par la lutte, nous ne le conserverons pas sans lutter !
Dans le 94 et le 77, les seuils ont laissé la place à des « indicateurs de gestion ». Conséquences : des classes, y compris d’élémentaire, qui passent les 30 élèves.