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Solidaires avec tou-te-s les étudiant-e-s précaires
Article publié le 25 novembre 2019

La précarité tue !

SUD éducation 77 solidaire avec tou-te-s les étudiant-e-s précaires !

Nous soutenons leurs justes revendications :

- la hausse immédiate des aides sociales destinées aux étudiant-e-s (bourses), ainsi que l’augmentation du nombre de ses bénéficiaires,
- le traitement des dossiers et le versement des aides sociales en temps et en heure, ce qui passe par l’embauche de personnels CROUS ;
- l’ouverture des Régimes spéciaux étudiants aux étudiant-e-s boursier-e-s en tant que tel-le-s ;
- l’amorce de réflexions autour de l’accès tout au long de la vie à l’enseignement supérieur et à la formation professionnelle par la mise en place d’une sixième branche de la sécurité sociale consacrée à la formation et d’un salaire étudiant ;
- En matière de logement et de restauration, l’arrêt de l’augmentation continue de la part étudiante dans le prix des repas en restaurant universitaire et l’augmentation de la part étatique ;
- la simplification des démarches d’accès aux aides d’urgence et l’augmentation du budget qui leur est alloué ;
- le lancement rapide d’un plan de construction de logements sociaux et de cités universitaires afin de pouvoir accueillir à un prix décent les étudiant-e-s au plus près des lieux d’études, avec comme objectif minimal à trois ans d’y loger 10% d’entre eux-elles (contre 6% actuellement) ;
- la réhabilitation des résidences dégradées et insalubres (sans perte de places et avec relogement des ancien-ne-s occupant-e-s) et leur adaptation pour pouvoir accueillir les étudiant-e-s en situation de handicap ;
- dans les logements Crous, le respect de la trêve hivernale et la transformation des droits d’occupation précaires en baux de droit commun ;
- l’extension de l’offre locative par la réquisition de tous les logements vides, parfois depuis des années.
- En matière de santé et de transports, nous revendiquons le renforcement massif des services de santé (physique et psychique) universitaires en termes de moyens, de personnel et de publicisation afin de pouvoir accueillir dans les plus brefs délais et dans les meilleures conditions les étudiant-e-s qui en ont besoin, dans des délais raisonnables, voire en urgence ;
- la mise en place de la gratuité dans les transports en commun pour les étudiant-e-s, directement au niveau étatique ou par subvention aux collectivités territoriales ;
- l’arrêt des politiques discriminatoires à l’encontre des étudiant-e-s et universitaires extracommunautaires en accordant les visas et titres de séjours nécessaires aux activités de formation et de recherche et en abrogeant la hausse des frais d’inscription, [d’autant qu’elle vient d’être retoquée par le Conseil constitutionnel] ;
- le gel puis la diminution jusqu’à suppression des frais d’inscription pour tous et toutes ;
- l’arrêt des politiques de casse des services publics qui précarisent (en matière de santé, du transport, de logement, etc.) une partie toujours croissante d’entre eux-elles et, plus généralement, de la population résidant en France.

Nous soutenons aussi les étudiant-e-s dans les solutions qu’ils-elles proposent pour trouver les budgets nécessaires :

Les moyens existent, ils sont déjà entre les mains de l’État. En effet, la suppression du Crédit impôt recherche (dont l’efficacité a été maintes fois critiquée) rapporterait 6 milliards d’euros chaque année au budget de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Une fortune a été budgétisée pour le « Service national universel » alors que cet argent pourrait être utilisé à bon escient pour améliorer les conditions de vie et d’études, et permettre à tous et toutes d’accéder à l’enseignement supérieur au lieu de sélectionner à l’entrée.

Nous continuons à exiger l’abrogation de Parcoursup et à exiger la création des places manquantes à l’université.

La si mal nommée loi relative à l’Orientation et à la Réussite des Etudiant-e-s instaure un système concurrentiel extrêmement angoissant pour les lycéen-ne-s, basé sur une sélection opaque, qui vise à masquer les manques de places à l’université tout en donnant l’illusion aux candidat-e-s qu’ils arriveront à se démarquer les un-e-s des autres en fonction de leur dossier d’inscription.

SUD éducation 77
25 novembre 2019