Rythmes scolaires, Hamon prolonge Peillon. Pour SUD éducation c’est toujours non. Imposons des alternatives par nos mobilisations
Article publié le 27 avril 2014
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Rythmes scolaires, Hamon prolonge
Peillon. Pour SUD éducation c’est toujours non. Imposons des
alternatives par nos mobilisations
Communiqué
de la Fédération SUD éducation du 25 avril 2014
Benoît Hamon, fraichement nommé
ministre de l’Éducation de Manuel Valls, vient de préciser le vendredi
25 avril ses projets sur les rythmes scolaires dans le premier degré.
Après une période de grand flou,
où il était question « d’assouplissement », puis « d’expérimentation »,
puis de « nouveau cadre réglementaire », puis « de ne rien s’interdire
», etc., les choses sont désormais aussi claires qu’elles peuvent
l’être dans le cadre du bricolage constant du ministère sur cette
question : il s’agit de conserver le cadre de la réforme Peillon et de
répondre uniquement à une partie des difficultés des mairies - les
seules dont les demandes ont été prises en compte.
Les deux seules nouveautés des annonces de B. Hamon sont deux
expérimentations :
1- « il sera possible d’alléger les semaines [de 24 heures de classe]
en raccourcissant les vacances scolaires. »
2- Il sera possible d’organiser les heures de classe sur 8
demi-journées par semaine (dont 5 matinées obligatoirement) au lieu de
9 car « il sera désormais possible de regrouper les activités
périscolaires sur un après-midi par semaine, ce qui permettra aux
maires, notamment en milieu rural, de faciliter l’organisation des
activités périscolaires et de faire des économies d’échelle » selon les
mots mêmes du ministre. Cela ne répond en rien à l’essentiel des
problèmes de cette réforme.
Rien sur les difficultés pour les enfants et les familles, rien sur les
inégalités engendrées, rien sur la territorialisation, rien sur les
revendications des personnels en termes de réduction du temps de
travail, de hausse des rémunérations, d’amélioration des conditions de
travail. Et pour les élèves, Hamon réintroduit la possibilité des
journées de 6 heures de classe alors que leur suppression était le
motif annoncé de la réforme !
Nous ne pourrons compter que sur nos mobilisations pour imposer
l’abrogation de cette réforme, la suspension de sa mise en œuvre et une
tout autre réforme pour l’école, ses élèves et ses personnels. C’est le
sens de la campagne que la fédération SUD éducation a relancé sur le
thème : « Rythmes scolaires, on ne lâche pas l’affaire !
http://www.sudeducation.org/Rythmes-scolaires-on-ne-lache-pas.html