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Les prochaines assemblées générales
Publication légale des comptes
Penser un monde sans oppressions
Le projet de circulaire concernant les obligations règlementaires de service est désormais connu. Ce projet ne donnera pas lieu à discussion ou à vote au comité technique ministériel mais n’est pas encore publié, il est donc encore temps de faire pression sur le ministère sur certains points très inquiétants de cette circulaire. Dans ce cadre, SUD Education a demandé une audience au ministère afin de l’interpeller, en particulier sur les 1,5 HSA imposable.
Nous ne revenons pas sur l’ensemble des critiques que nous avons déjà formulées concernant le nouveau décret sur les statuts, toujours d’actualité, cependant au vue du projet de circulaire,
Plus d’heures imposables…
Le ministère veut imposer plus d’une heure supplémentaire : le ministère a produit un projet de circulaire d’application du décret du 20 août 2014 sur les obligations de services des enseignants stipulant que « lorsque l’application des pondération donne lieu à l’attribution de moins d’une heure supplémentaire, l’enseignant pourra être tenu d’effectuer, en sus, une heure supplémentaire entière ». Autrement dit, le ministère prévoit que les enseignant-e-s pourront désormais être contraint-e-s d’effectuer jusque 1,5 heures supplémentaires ! C’est scandaleux, ce serait une régression majeure, une attaque frontale contre nos conditions de travail. C’est illégal, puisque contraire au décret que cette circulaire est supposée appliquer. C’est contraire à tous les engagements du ministère lors des discussions sur les nouveaux textes statutaires.
Plus de missions sans compensation…
Alourdissement des missions. Les craintes déjà exprimées, selon lesquelles la reconnaissance des multiples missions du décret sur les nouveaux statuts entraînerait un ajout des missions et une augmentation de la charge de travail se concrétisent. Par cette circulaire le ministère tente de nous imposer plus de travail qu’avant sans aucune compensation.
Arnaque sur les pondérations !
La pondération ne vaut pas au-delà des maxima de service, toutes les heures au-dessus des maxima de service ne sont pas pondérées. Cela a notamment des implications pour tous les collègues qui travaillent en éducation prioritaire. La circulaire indique que les « dispositifs de pondération s’appliquent pour le décompte des maxima de service du corps d’appartenance de l’enseignant » et qu’ « un mécanisme d’écrêtement permet de respecter la règle interdisant de pondérer plus d’heure que celles prévues dans le maximum de service de l’enseignant ». S’il est légitime de pondérer une heure - en vertu du travail plus important qu’elle suppose – cela l’est également au-delà des maxima de service.
Le service des stagiaires : arnaque sur les pondérations. Le système de fourchettes horaire pour définir le service des stagiaires permettra sans difficulté de ne pas les faire bénéficier de la pondération : la circulaire indique en effet aux recteurs qu’ « il vous appartient, autant que possible, de veiller à ce qu’un enseignant stagiaire ne se voit pas attribuer un service dépassant, une fois appliqué les dispositifs de pondération, les fourchettes de quotités horaires précitées. ». C’est bien le « autant que possible » qui pose problème et l’absence de cadre prescriptif. Les stagiaires ne devraient pas être affectés dans des établissements REP et le sont pourtant...
« Modalités d’accord » ou pression hiérarchique ?
Complément de service dans une autre discipline : modalité d’accord. Un enseignant en sous service « peut être appelé à le compléter dans une autre discipline correspondant à ses compétences. Cette possibilité est conditionnée au recueil de l’accord de l’enseignant. Mais « le recteur définit les modalités de recueil de cet accord ». Laisser la définition des modalités de recueil de cet accord au recteur c’est ouvrir la possibilité de pressions sur les collègues. C’est pourquoi nous revendiquons l’existence d’un formulaire national de consentement.
SUD Education revendique
et appelle les collègues