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Pétition : Soutien face à une répression exemplaire à l’IEP de Fontainebleau
Article publié le 11 octobre 2024

Pétition signée par SUD Education 77 en soutien à des camarades réprimé·es par l’IEP de Fontainebleau

Le 21 décembre 2023, dans le contexte du passage à l’Assemblée nationale de la loi immigration grâce à une alliance entre le RN et le gouvernement, un blocus de contestation de cette loi raciste a été organisé par des étudiant•es à l’IEP de Fontainebleau.

Cette matinée de blocus a entraîné quelques moments de tensions, étant donné la gravité et l’importance du sujet, qui ont abouti à une altercation entre Adame, étudiant mobilisé, et un étudiant d’extrême droite et opposé au blocus. La direction de l’IEP a fait preuve d’une réactivité exceptionnelle pour enclencher une procédure de répression contre Adame, sans ouvrir aucune saisine contre l’étudiant d’extrême droite.

Après une procédure disciplinaire menée par l’UPEC, Adame a été sanctionné d’une interdiction d’étudier dans le supérieur en France pendant 3 ans, avec toutes les conséquences sur son avenir que cette décision implique.

La direction de l’IEP, suivie par celle de l’université UPEC, a fait preuve d’un véritable « deux poids deux mesures » sur cette affaire puisque sur le même blocus, les étudiants opposés au blocus ont eux même fait preuve de violences, allant jusqu’à causer 5 jours d’ITT à une étudiante mobilisée, sans ne subir aucune sanction ni procédure d’enquête.

Par ailleurs, un étudiant de l’IEP et militant RN et Cocarde et désormais collaborateur parlementaire, a pris une photo des militant•es présent•es au blocus. Le député RN Julien Limonji a posté cette photo sur twitter sans le consentement des personnes affichées, provoquant un déferlement d’insultes et de menaces de la part de l’extrême droite. Le tweet, vu plus de 30 000 fois et retweeté par de nombreuses personnalités de la fachosphère, a mis en danger l’intégrité physique des militant•es affiché•es, craignant des représailles violentes de la part de groupuscules violents comme le GUD, présent à Fontainebleau. Une étudiante a dû quitter la ville quelques jours pour être en sécurité, loupant un partiel, sans aucune réaction de la direction de l’IEP pour la protéger, ces derniers allant même jusqu’à nier l’existence de sa plainte au commissariat et de ses ITT judiciaires.

Ainsi, la sanction extrêmement violente contre Adame est inacceptable, elle constitue une attaque contre le droit d’étudier ainsi qu’une intimidation contre la liberté de se mobiliser politiquement dans nos facs. Face à cette répression violente qui vise Adame, il faut opposer une solidarité de tous•tes les étudiant•es et leurs organisations pour obtenir la fin de cet acharnement et la garantie des libertés politiques à la fac.

Réintégration immédiate d’Adame sans condition ! Liberté de se mobiliser pour les étudiant•es sur leurs lieux d’étude ! Stop au deux poids deux mesures de la direction de l’IEP !

RDV vendredi 4 octobre au Tribunal de Melun à 14h pour soutenir Adame lors de la déposition du référé de suspension de la sanction.

Le comité de soutiens à Adame

Premières organisations signataires :

Révolution Permanente Seine-et-Marne (77)

GA Jeunes Insoumis•es 77-02

Union Étudiante Fontainebleau

Pour signer la pétition : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSepKXfVYOPiXH6lmCrjSVEGNJpONvCz2DvwT8-GNawZWDADeQ/viewform?pli=1