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Les prochaines assemblées générales
Publication légale des comptes
Penser un monde sans oppressions
Les écoles de Seine-Saint-Denis sont frappées par l’absence d’enseignantsremplaçants.
Plusieurs milliers de journées de classe n’ont pas été remplacées depuis
la rentrée de septembre. Pour la seule ville de Saint-Denis, ce sont plus de 800
journées de classe sans enseignants pour les élèves.
Les élèves sont répartis, les classes, surchargées, les conditions d’enseignement et
de travail dégradées.
Depuis plusieurs mois, les enseignants avec leurs organisations syndicales et les parents
d’élèves avec leur fédération sont très mobilisés sur cette question. Occupations
d’écoles par les parents, grève et manifestation des enseignants, l’action prend
de l’ampleur tous les jours.
Tous n’ont qu’une seule exigence : la création de postes d’enseignants-titulairesremplaçants.
Mais mardi matin sur France 2, répondant à une question d’un journaliste sur le
dépôt de plainte d’un parent d’élève de Pantin (93) contre l’éducation nationale en
raison du manque de remplaçants, Luc Chatel persiste et signe. Il a affirmé qu’il fallait
diversifier le vivier de professeurs remplaçants en faisant appel à de « jeunes retraités
». Cette nouvelle déclaration est une provocation et rejoint le recrutement effectif
d’étudiants en Master sur des contrats de 108 heures (4 semaines !) sur des
missions de remplacement. C’est une preuve de plus pour SUD éducation que la
masterisation est le « cheval de Troie » de la précarité dans l’éducation.
SUD éducation Créteil (93-94-77) dénonce la précarisation imposée par le ministère
et exige le recrutement d’urgence de 450 postes d’enseignants titulairesremplaçants
pour le 93.