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Les prochaines assemblées générales
Publication légale des comptes
Penser un monde sans oppressions
L’organisation d’évaluations nationales fait peser une menace lourde sur le système éducatif, en instaurant un outil de mesure des résultats qui va permettre une concurrence entre les élèves, les personnels et les écoles. Ce pilotage par l’évaluation ne permet aucune amélioration pour les élèves en difficulté, restreint la liberté pédagogique des enseignants et contribue à terme, avec la disparition de la carte scolaire, à la transformation de l’école en un vaste marché.
La passation des évaluations de CE1 et CM2 est annoncée pour la semaine du 21 au 25 mai et les différents problèmes dénoncés par la communauté éducative les concernant subsistent et s’aggravent :
L’entrée et la conservation des résultats nominaux dans Base élève puis AFFELNET, auquel s’ajoute le livret personnel de compétences, fiche les élèves durant toute leur scolarité.
Avec l’officialisation du fichage informatique des personnels (décret n° 2012-342 du 8 mars 2012), elles peuvent à présent être utilisées pour contrôler et évaluer le travail des enseignant-e-s et poussent à centrer le travail en classe sur une pratique de bachotage et la recherche de résultats quantitatifs à tout prix.
Elles permettront à terme de classer les écoles et les collèges, comme c’est déjà le cas pour les lycées dont la valeur est maintenant quantifiée à travers les résultats scolaires des élèves dans le classement annuel publié sur le site du ministère et largement diffusé dans la presse.
Elles sont un outil d’orientation précoce et de tri social avec la généralisation d’une évaluation de fin de 5ème portant sur le français et les maths qui annonce le rétablissement d’un palier d’orientation en apprentissage dès la 4ème.
Elles contribuent à la standardisation pédagogique de nos pratiques de classe et restreignent notre liberté pédagogique un peu plus.
Le versement de la prime de 400 euros divise les personnels et instaure une individualisation des salaires qui va à l’encontre de l’augmentation générale des salaires que nous défendons.