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CONVERGENCE RESISTANCE
Article publié le 26 mars 2018

Le gouvernement a décidé de détruire l’ensemble de nos acquis et notre droit à une éducation publique, gratuite et ouverte à tous et toutes. Déjà malmené depuis des années, le système éducatif que nous connaissons va radicalement changer avec les réformes qui nous sont promises ou qui sont en cours d’application.

Avec la loi ORE, le gouvernement institutionnalise la concurrence entre les universités et instaure un véritable tri social renforçant les inégalités. La réforme du bac acte la mise en concurrence des établissements et la fin du caractère national du diplôme. La casse de la licence va supprimer la compensation et les rattrapages en mettant en place un contrôle continu intégral. Les projets de fusion et autres Grands établissements visent à imposer des universités managériales dont le seul but est le rayonnement international, la compétitivité des formations d’excellence et de la recherche au détriment du savoir pour toutes et tous et de la démocratisation de l’enseignement supérieur.

Toutes ces attaques s’inscrivent dans un contexte de casse générale de l’ensemble du service public et de l’éducation.
L’abandon des missions de services publics couplé à la casse des statuts, marquera profondément la population et son niveau de vie.
En effet, c’est l’ensemble des secteurs qui vont subir la politique d’un gouvernement au service des plus riches et du patronat.

La stratégie est bien connue, elle est la même dans l’Education Nationale, à la SNCF,dans les hôpitaux, dans les EPHAD et d’une manière générale dans tous les services publics : le gouvernement ne donne plus les moyens de travailler, multipliant ainsi les dysfonctionnements. Légitimement la colère des usagers augmentent. Ensuite le gouvernement dit qu’il faut réformer et libéraliser.

Le 22 mars, 500 000 personnes étaient dans la rue contre un gouvernement qui cherche à réduire les droits collectifs, opposer et diviser la population en pensant pouvoir cacher qu’il est au service des plus riches. La dynamique enclenchée doit s’amplifier et se matérialiser dans les semaines à venir et nous devons œuvrer à une véritable convergence avec l’ensemble des secteurs en lutte contre la casse du service public

Nous dénonçons les violences et la répression que subissent les étudiantes et étudiants mobilisé-e-s pacifiquement pour sauvegarder leurs droits et en gagner de nouveaux.

Ensemble, usagers et personnels, réclamons une autre politique au service de tous et toutes.