Assistants d’éducation
Article publié le 29 mai 2014
SUD éducation Créteil revendique dans l’immédiat :
- Le retour à un statut de MISE
- La généralisation des contrats de 3 ans : actuellement les contrats de un an renouvelable, les plus précaires, ont
été systématisés sans obligation légale.
- Une augmentation de salaire
- La mise en place de la prime ZEP (1 155 euros par
an) pour les assistant-es d’éducation et les autres personn
els non titulaires de vie scolaire
- L’arrêt du recrutement des personnels par les chefs d’établissement et retour à une affectation par le rectorat pour éviter pressions et copinages.
- Le droit à mutation comme pour les enseignant-es, avec des barèmes transparents, vérifiés en commissions paritaires.
- L’accès à une formation réelle avant la prise de fonc- tion et liée aux missions définies par le contrat.
- Les contrats et les emplois du temps doivent mentionner un volume horaire de missions pédagogiques, donnant droit à des heures de préparation, sur demande des personnels.
- SUD éducation revendique également pour tous les personnels une réduction du temps de travail correspondant à 1/9e du service (correspondant à 3,8 heures pour 35 heures hebdomadaires), pour permettre l’emploi de nouveaux personnels et lutter contre le chômage, et pour améliorer nos conditions de travail et de vie.
À terme, SUD éducation Créteil revendique l’arrêt de la précarité des personnels de vie scolaire :
- Le recrutement d’éducateurs en établissement scolaire sur des missions relevant d’éducation, de surveillance, de mise en place de projets pédagogiques, d’aide individualisée...
- L’égalité salariale avec les enseignants et les CPE
Et pour les AED déjà en poste :
- Pour ceux qui le souhaitent, une titularisation sur ces postes d’éducateurs suivie d’une formation rémunérée d’éducateurs de 2 ans
- Pour ceux qui ne le souhaitent pas, SUD éducation revendique un salaire socialisé pour les étudiants, ce qui doit permettre une poursuite d’études.
- Des débouchées professionnelles : pour les AED déjà en poste, ouverture de tous les concours de l’Éducation nationale, reconnaissance de l’expérience professionnelle et des compétences lors des recrutements en CDI par les rectorats.