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Membre de l'union académique SUD éducation, de la fédération SUD éducation et de l'union syndicale Solidaires

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A quoi sert un syndicat en temps d’attaques sociales ?
Article publié le 5 mai 2019

Attaques tous azimuts contre les services publics, école républicaine à genou sous les attaques des logiques libérales qui veulent nous résigner à l’austérité et sacrifier ce que nous avons de plus cher : la jeunesse et le partage des savoirs qui émancipent.
Nos métiers ont de moins en moins de sens, nous souffrons de plus en plus de cette compétition qu’on veut nous imposer pour que les plus méritant-e-s picorent les miettes qu’on leur laisse.
Contre le mouvement social populaire des gilets jaunes, le pouvoir lâche sa police surarmée, fait voter ses lois liberticides, déploie sa justice de classe, et désinforme dans les médias de ses grandes puissances financières amies. Il en fait de même contre nos lycéens et lycéennes.
 
Réveillons nous. Relevons la tête. Revendiquons.
Le monde nous appartient. Nous le voulons meilleur.
 
A SUD éducation, on ne se résigne pas. On lutte !

 
Lisez nos textes, venez dans nos AGs, participez à nos formations, et allons lutter tous ensemble pour une autre école, une autre société.
 
A SUD éducation, un préavis de grève permanent (lien) nous permet de nous déclarer en grève. Alors on ne perd pas de temps à décider s’il faut ou pas y appeler. On sait quand notre mouvement est légitime. A SUD éducation, on n’appelle pas à construire les mobilisations sans appeler à la grève. A SUD éducation, il n’y a pas de « base » qui attend un préavis pendant que les « instances » attendent les remontées de la base... ça peut durer longtemps. D’ailleurs ça dure depuis longtemps, MONSIEUR Blanquer peut dormir sur ses deux oreilles…
 
A SUD éducation on syndique tou-te-s les agent-e-s de l’éducation, tous les métiers, toutes les conditions. On est tou-te-s ensemble pour décider, ça va plus vite. On ne se divise pas. A SUD éducation, lorsque les personnels sont bafoués, on n’est pas dans la co-gestion, le dialogue et la négociation avec la hiérarchie, ON LUTTE !!!!. Ce sont les militant-e-s qui décident, pas les élu-e-s, dirigeant-e-s, secrétaires, de sections départementale, académique ou nationale. Et c’est la base qui construit une lutte, un mouvement. On n’attend pas que ça vienne d’en HAUT. On lutte aux côtés de toutes les autres professions, du public et du privé au sein de SOLIDAIRES (lien). Parce qu’on vit toutes et tous la même chose, dans tous les pays du monde.
 
A SUD éducation, on est pour toutes les convergences de lutte, avec les gilets jaunes. Le syndicat c’est un outil mais pas une fin en soi. Quand les mouvements sociaux remportent des victoires c’est que le peuple a débordé les syndicats. ALORS, que le peuple occupe les rues et les ronds-points, organise ses assemblées, et qu’il déborde les syndicats !
 
A SUD éducation, on construit nos luttes même si on n’est pas nombreux-ses. A SUD éducation, derrière les textes qu’on affiche, derrière nos prises de position, nos votes, il y a des militantes et des militants qui résistent, débattent, s’organisent collectivement, font autrement, inventent, refusent. Les actes suivent les paroles. Et ça c’est bien plus fort que d’être majoritaire et conformisto-rassembleur.
 
A SUD éducation, quand nos lycéen-ne-s sont la cibles des armes de la police, sont arrêté-e-s, condamné-e-s, empêché-e-s de se rassembler pour débattre, on ne répond pas à l’invitation du ministre sans en dire un seul mot.
 
Ne nous trompons collègues de l’EN, nous vivons tout-e-s de notre travail.
Mais jusqu’à quand ???

Réinformons-nous, rencontrons-nous, rejoignons les luttes.