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Penser un monde sans oppressions
SUD éducation porte un projet de société dont les fondements sont l’anticapitalisme, la coopération et l’autogestion. Notre projet d’école découle de cette conception de la société, elle implique l’absence de hiérarchie des connaissances, des filières et des personnels. Elle nécessite des pratiques pédagogiques cohérentes avec ce projet et une liberté pédagogique.
Une école pour tous et pour toutes, c’est une école qui refuse la sélection et la hiérarchisation des savoirs. À un « socle commun » réduit à quelques matières dites « fondamentales » et évalué à travers des « compétences », nous opposons un enseignement polytechnique pour toutes et tous permettant l’acquisition de savoirs et de savoir-faire riches et variés.
Autrement dit : au sein d’une formation commune, il doit y avoir diversité des contenus, des pratiques et des méthodes, afin que les élèves puissent s’ouvrir au maximum de connaissances et au maximum de possibilités d’orientation future, y compris dans les spécialités dites manuelles.
Ainsi l’éducation manuelle doit être réintroduite dans les disciplines enseignées, les cours de technologie, d’arts plastiques et d’éducation musicale doivent permettre des temps importants de pratique, le caractère expérimental des sciences doit être réaffirmé.
Il faut ainsi s’opposer au remplacement des manipulations concrètes par la dé- matérialisation forcenée des apprentissages, progressivement imposée sous couvert d’entrée dans « l’ère du numérique ». L’outil numérique doit être utilisé pour son meilleur (la collaboration, le partage, l’ouverture au monde en favorisant les supports, les ressources et logiciels libres) et non pour le pire (la marchandisation, la porte ou- verte aux entreprises, le flicage des élèves et des enseignant-e-s, le remplacement des enseignant-e-s par des enseignements virtuels – vidéo – ou encore la passation de certaines épreuves par vidéotransmission).
Il s’agit d’aller vers un caractère polytechnique du collège, ce qui passe par des productions concrètes.
Voir aussi notre tract : Statuts des enseignants du 2nd degré : une réforme oui, mais pas celle-là