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Appels interprofessionnels à la grève, manifestations
Retraites / Salaires / Austérité
Il y a 40 ans, été votée la loi Veil légalisant l’IVG et permettant ainsi aux femmes de ne plus avoir à s’exposer à des avortements clandestins.
Cette loi est emblématique de la lutte des femmes pour leur émancipation, et à plus d’un titre. A travers elle, c’est d’abord le droit à disposer de leur corps qui était reconnu aux femmes, le droit aussi de ne pas être réduite au rôle de mère. La maternité n’était plus une assignation forcée et justifiée par des parti pris naturalisants et essentialistes (« c’est le rôle naturel de la femme d’avoir, et d’élever des enfants »), elle devenait un choix : « Un enfant si je veux, un enfant quand je veux ».
Cette loi était aussi une avancée pour la santé des femmes : plus d’avortements clandestins aux conséquences médicales parfois lourdes, plus de grossesses non désirées, précoces ou à répétition, pouvant mettre en péril la santé physique et psychique des femmes.
Cette loi mettait également fin à une scandaleuse inéquité sociale : avant elle, les femmes de milieu relativement aisé pouvaient aller pratiquer une IVG à l’étranger dans des conditions d’encadrement médical satisfaisantes, tandis que les femmes de milieu populaire étaient contraintes, par manque de moyens, de la pratiquer en France et d’avoir donc recours à des avortements clandestins mettant souvent en péril leur santé.
Cette loi, c’est par leur mobilisation propre, menée avec détermination, que les femmes l’ont obtenue. Mais le combat ne s’est pas arrêté avec sa promulgation : il a fallu attendre 1982 pour que l’IVG soit remboursée, et encore aujourd’hui des commandos anti-IVG mènent régulièrement des actions contre les CIVG (prières de rue, délit d’entrave) pour remettre en cause ce droit fondamental.
Ces derniers mois, les réactionnaires de tous bords se sont mobilisés pour défendre des principes rétrogrades, sexistes et LGBTphobes. Cette offensive a aussi touché l’école :
Samedi 17 janvier, à 14h30, Bastille, une manifestation rassemblant associations féministes et LGBT, syndicats, viendra célébrer la victoire que fût la loi Veil, mais aussi rappeler que cette lutte pour le droit des femmes à disposer librement de leur corps et à être maîtresses de leur vie est toujours actuelle :
Pour marquer notre attachement au droit des femmes à disposer librement de leur corps,
Pour reprendre la rue face aux réactionnaires et à leurs discours sexistes et LGBTphobes
soyons nombreuses et nombreux dans la rue le 17 janvier !